
Sclérose en plaques
La sclérose en plaques (SEP) attaque le système nerveux central : cerveau, moelle épinière, nerfs optiques.
Le système immunitaire détruit la myéline, gaine protectrice des fibres nerveuses.
La transmission des signaux nerveux devient lente et erratique.
Résultat : troubles neurologiques variés.
La SEP touche surtout les jeunes adultes, surtout les femmes.
C’est une cause majeure de handicap non traumatique chez l’adulte jeune.
Causes et mécanismes
Les causes exactes ne sont pas toutes connues, mais plusieurs facteurs interviennent :
Réaction auto-immune : le système immunitaire attaque la myéline par erreur.
Facteurs génétiques : prédispositions familiales augmentent le risque.
Facteurs environnementaux : virus (Epstein-Barr), tabac, déficit en vitamine D, exposition insuffisante au soleil.
Facteurs hormonaux : plus fréquent chez les femmes, influence probable des hormones.
Formes cliniques
La SEP évolue selon chaque patient :
SEP récurrente-rémittente (SEP-RR) : poussées suivies de rémissions, la plus fréquente.
SEP secondairement progressive (SEP-SP) : après une SEP-RR, handicap s’aggrave progressivement.
SEP primaire progressive (SEP-PP) : évolution lente et continue dès le début, sans poussées distinctes.
SEP progressive-rémittente (SEP-PR) : rare, progression continue avec poussées.
Symptômes
Selon les zones atteintes, les symptômes varient :
Troubles moteurs
Faiblesse musculaire.
Difficulté à marcher.
Spasticité et raideur.
Troubles sensoriels
Engourdissements.
Fourmillements.
Douleurs neuropathiques.
Troubles visuels
Névrite optique : vision floue ou douloureuse.
Troubles de l’équilibre et coordination
Vertiges fréquents.
Maladresse motrice.
Fatigue chronique
Très fréquente, souvent invalidante.
Troubles cognitifs et émotionnels
Mémoire et concentration altérées.
Anxiété, dépression.
Troubles sphinctériens
Incontinence urinaire.
Constipation fréquente.
Diagnostic
Le diagnostic combine plusieurs examens :
Examen neurologique : observation des signes cliniques.
IRM cérébrale et médullaire : plaques de démyélinisation visibles.
Ponction lombaire : bandes oligoclonales dans le liquide céphalorachidien.
Potentiels évoqués : mesure de la conduction nerveuse.
Traitements
Aucun traitement ne guérit la SEP, mais plusieurs stratégies améliorent symptômes et qualité de vie :
Traitements de fond : immunomodulateurs et immunosuppresseurs (interférons bêta, acétate de glatiramère, natalizumab, fingolimod, ocrelizumab).
Traitements des poussées : corticoïdes pour réduire l’inflammation.
Traitements symptomatiques : antalgiques, myorelaxants, antidépresseurs.
Rééducation : kinésithérapie, orthophonie, ergothérapie.
Soutien psychologique et social : accompagnement du patient et de ses proches.
Prévention et hygiène de vie
La SEP ne peut pas être empêchée, mais certaines mesures aident :
Activité physique régulière et adaptée.
Alimentation équilibrée : vitamine D et oméga-3.
Éviter tabac et alcool.
Stimulation cognitive : lecture, jeux de mémoire.
Soutien social et psychologique constant.
Conclusion
La sclérose en plaques est chronique, imprévisible, et variable selon chaque patient.
Elle peut causer un handicap progressif, mais les traitements et la rééducation permettent un meilleur contrôle de l’évolution et une qualité de vie améliorée.
Les recherches sur les thérapies ciblées et les traitements régénératifs offrent des perspectives encourageantes pour l’avenir.
InfoSanté
Des informations claires sur les maladies.
Prévention
Contacter nous sur infosantess@gmail.com
© 2025. All rights reserved.
