
Maladie de Parkinson
La maladie de Parkinson détruit progressivement les neurones dopaminergiques. Elle touche le système nerveux central. Elle provoque tremblements, rigidité, lenteur des mouvements. Elle entraîne aussi fatigue, troubles du sommeil, dépression.
C’est la deuxième maladie neurodégénérative après Alzheimer. Elle affecte des millions de personnes et constitue un enjeu de santé publique.
Causes et mécanismes
La maladie résulte de la dégénérescence des neurones dans la substance noire.
Déficit en dopamine : neurotransmetteur essentiel aux mouvements.
La diminution entraîne tremblements, rigidité, lenteur.Corps de Lewy : dépôts anormaux de protéines alpha-synucléine dans les neurones.
Facteurs génétiques : certaines mutations augmentent le risque.
Facteurs environnementaux : exposition à pesticides, métaux lourds, traumatismes crâniens.
Âge : risque croissant après 60 ans.
Symptômes
La maladie évolue lentement. Chaque patient présente des signes différents.
Symptômes moteurs
Tremblements de repos : souvent asymétriques, débutant à une main ou un bras.
Rigidité : raideur musculaire, mouvements moins fluides.
Bradykinésie : lenteur et pauvreté des mouvements volontaires.
Instabilité posturale : perte d’équilibre, risque de chutes.
Symptômes non moteurs
Fatigue et troubles du sommeil.
Dépression, anxiété, apathie.
Difficultés cognitives, concentration réduite.
Constipation, troubles urinaires.
Douleurs musculaires.
Diagnostic
Il n’existe pas de test unique. Le diagnostic repose sur :
Examen clinique : observation des symptômes moteurs et non moteurs.
Réponse aux médicaments dopaminergiques : amélioration des symptômes confirme le diagnostic.
Imagerie cérébrale : IRM ou DAT-scan pour écarter d’autres causes et évaluer les neurones dopaminergiques.
Traitements
Aucun traitement ne guérit la maladie.
Mais les symptômes et la qualité de vie peuvent s’améliorer.
Médicaments :
Lévodopa : augmente la dopamine dans le cerveau.
Agonistes dopaminergiques, inhibiteurs de COMT ou MAO-B.
Chirurgie : stimulation cérébrale profonde pour réguler l’activité neuronale.
Rééducation : kinésithérapie, orthophonie, ergothérapie pour motricité et communication.
Soutien psychologique et social : accompagnement des patients et des proches.
Prévention et hygiène de vie
Aucune prévention spécifique prouvée.
Mais certaines mesures aident :
Activité physique régulière : marche, natation, tai-chi, yoga.
Alimentation équilibrée : fruits, légumes, oméga‑3.
Stimulation cognitive et vie sociale active.
Éviter les toxiques environnementaux : pesticides, solvants.
Conclusion
La maladie de Parkinson altère mouvements et qualité de vie.
Les avancées thérapeutiques permettent de préserver l’autonomie plus longtemps.
La recherche sur thérapies géniques, cellules souches, et neuroprotection offre des perspectives encourageantes.
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